Auteur : compagniemaps

Résidence d’écriture Enfants Admis – sept 2024

ECHEANCE DE L’APPEL : 29 MARS 2024

Cher·e·s auteur·ices parents,

Depuis 2021, la Cie MAPS accueille des auteur·ice·s avec leur enfant lors de résidences artistiques à la campagne. Cette initiative a été baptisée « Résidences d’Écriture Enfants Admis ».

L’objectif est d’offrir un espace-temps à des auteur.rices-parents pour qu’iels puissent se consacrer entièrement à leur texte en s’affranchissant des devoirs d’intendance ainsi que des gardes d’enfant(s). Et d’offrir une expérience enrichissante pour les enfants dans notre crèche éphémère.

La résidence dispose de beaux espaces communs et d’une dizaine de chambres. Chaque auteur.rice sélectionné.e pourra donc avoir une chambre à soi. Contrairement à d’autres résidences plus monastiques, les résident.e.s emmènent leur bambin. Il est donc bien possible qu’une nuit soit entrecoupée par des pleurs ou qu’il y ait des réveils matinaux.

Planning


Cette édition aura lieu du dimanche 15 septembre au vendredi 20 septembre 2024 dans le hameau de Clerheid (commune d’Erezee, Belgique).

La réunion préparatoire est prévue à Bruxelles le lundi 17 juin 2024.

La deuxième phase du projet (l’accueil en résidence solo chez l’un de nos partenaire) se déroulera entre le 18 novembre et le 1e décembre 2024.

Détails, programme, conditions

TÉLÉCHARGER L’APPEL ET LE FORMULAIRE EN CLIQUANT ICI

Un projet de la Compagnie MAPS financé par la Fédération Wallonie-Bruxelles (ministère de la Culture et Alter Egales) avec le soutien la Chaufferie Acte-1, le BAMP, la Maison Poème / Midis de la poésie – FrancoFaune, la Bellone et le Centre des Écritures dramatiques Wallonie-Bruxelles

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illustration : Chloé Perarnau

CHARTE DE RECOMMANDATIONS

À L’ATTENTION DES INSTITUTIONS QUI COLLABORENT AVEC DES ARTISTES-PARENTS

Téléchargez le document FR/NL/EN en cliquant sur ce lien

Précisions importantes

ARTISTE : Le mot Artiste doit s’entendre au sens large et comprendre les travailleur⸱euse⸱s
des arts et les technicien⸱nes du spectacle.
PARENT : Nous utilisons le mot « Parent » en sachant que ce sont majoritairement des mères
qui sont concernées. Nous le faisons à dessein, dans l’espoir que la situation évolue.
Les parentalités sont variées, et les difficultés peuvent s’additionner pour des parents solos,en fracture économique, étranger dans le pays dans lequel iels travaillent, etc. Ces situations peuvent nécessiter une attention particulière.
La parentalité ne se limite pas à la grossesse-accouchement-charge d’enfant. Le terme devrait prendre en compte et inclure les réalités telles que fausses couches, avortements, congé d’adoption, processus de fécondation médicalement assistée, vasectomie, etc.
INSTITUTIONS ET STRUCTURES : Ce terme doit également être compris au sens large et inclure, les opérateurs qui engagent, collaborent et accueillent des artistes : petits et grands festivals, galeries, centres culturels, centres scéniques, écoles d’art, structures de diffusion, structures de production, théâtres, musées, compagnies, lieux associatifs, lieux de résidences, équipe de tournage, etc. Des organisations non subventionnées ne pourront peut-être pas faire face à certains frais, mais peuvent malgré tout mettre en place des stratégies.
SOURCE ET HISTORIQUE : Ces recommandations sont inspirées des chartes rédigées dans le monde anglo-saxon et trouvées notamment sur http://www.artist-parents.com et http://www.culturalreproducers.org. Elles ont été reformulées et adaptées à la réalité des Arts de la scène en francophonie par la Compagnie MAPS. Le texte a ensuite été analysé et complété par des groupes d’artistes et travailleur ⸱euse ⸱s des arts lors de la journée de réflexion «être artiste et parent», organisée par la compagnie MAPS à la Maison du spectacle la Bellone à Bruxelles en septembre 2023.

PRISE EN COMPTE ET ACCUEIL

En tant qu’organisation, soyez explicitement accueillant⸱e⸱s envers les artistes
avec des familles

Restez en contact avec les artistes lorsqu’iels deviennent parents.
Ayez un référent «parentalité» au sein de votre équipe.
Acceptez que l’artiste ait besoin de faire des pauses allaitement.
Prévoyez une table à langer, un coin allaitement, un espace pour l’adulte
accompagnateur⸱ice, un emplacement poussettes, etc. L’art n’a pas besoin d’être enfant
friendly, mais l’institution devrait l’être.
Mettez à disposition de vos équipes toutes les informations concernant les congés
parentaux.
Prévoyez au moins une activité enfant admise dans votre programmation (horaires, lieux,
nourriture adaptée)

Faites en sorte que la situation familiale d’un⸱e artiste soit prise en compte dès le début d’un projet et que des dispositifs soient mis en place pour accompagner ses responsabilités parentales

Il ne devrait pas être laissé à l’artiste d’avoir à «avouer» être parent, ou craindre de perdre
un rôle, une exposition, une production, une performance, une commission, une résidence ou toute autre opportunité de travailler si iel le fait.
Ne présumez pas que vous savez ce que les artistes parents veulent, certain⸱e⸱s artistes
souhaitent reprendre rapidement le travail après une naissance et d’autres veulent prendre
le temps.

BUDGET

Envisagez d’avoir un budget spécifique pour les frais de garde d’enfants des artistes
avec lesquels vous collaborez.

Discutez dès le départ des coûts de garde d’enfants et de mobilité avec l’artiste et indiquez
clairement ce que vous pouvez et ne pouvez pas couvrir.
Permettez aux artistes de facturer la partie de leur cachet qu’iels devront consacrer à la garde d’enfants en tant que coût direct, afin que cette somme ne soit pas imposée comme un revenu.
Incluez les frais de garde d’enfants dans vos demandes d’aides, budgets de coproduction,
demandes de subsides, etc

Discutez avec l’artiste parent de la manière de justifier les frais de garde (via certaines
applications de babysitting, on peut avoir des preuves de paiement).
Privilégiez des horaires et un calendrier de travail qui n’occasionnent pas de frais
supplémentaires pour l’artiste parent (frais de garde, de mobilité, frais d’inscription à un
stage de vacances…)
Envisagez des chèques babysitting

TEMPS

Convenez dès le départ avec l’artiste ce que vous attendez de lui/elle, et donnez-lui
suffisamment de temps pour qu’iel puisse planifier en conséquence.

Pour l’artiste parent, le temps disponible se réduit. Ne faites pas de demandes de dernière
minute pour des textes à écrire ou à apprendre par cœur, des heures supplémentaires en
salle de répétition, ou autres extras.

Planifiez les sorties de résidences, bancs d’essai, projections, vernissages et
les événements spéciaux dans des créneaux plus larges, plus variés.

Envisagez des options horaires variées (telles que le brunch du week-end, les matinées, sur
un temps de midi en semaine, etc.) plutôt que de planifier systématiquement les
évènements en soirée lorsque les enfants ont besoin d’être nourris, lavés et couchés.

Tenez compte des dates des vacances scolaires et des horaires d’école, en
concertation avec l’artiste.

Ne planifiez pas de réunions importantes les mercredis après-midi ou après 17 h (moment
où de nombreux parents d’enfants en bas âge sont indisponibles). Notamment les
débriefings ou des réunions préparatoires ou dramaturgiques. Communiquez clairement
l’heure de fin de journée/fin de service/fin de répétition.
Pendant les périodes de création, désignez au sein de l’équipe une personne en charge du
respect des horaires. Prévoyez régulièrement des temps de mises à jour et d’échanges, pour
éviter les frictions entre individus qui ne vivent pas les mêmes réalités.
Dans le cadre des tournées, voyages et répétitions à l’étranger, prenez en compte les
périodes de vacances scolaires. Certain. e. s artistes ont besoin d’emmener leurs enfants,
d’autres pas

FLEXIBILITE et MOBILITÉ

Travaillez avec les artistes pour adapter les résidences (tournées) à leurs besoins
parentaux.

Cela peut impliquer de permettre à l’artiste de diviser le temps en périodes plus faciles à
gérer.
Pour les résidences, cela peut impliquer de les soutenir pendant une phase de recherche et de développement dans leur propre ville si iels ne peuvent pas voyager.
– Acceptez/prévoyez que l’artiste parent fasse un aller-retour au milieu d’une période de
résidence/tournée/tournage,
– Pour les résidences, envisagez d’alterner des phases de travail in situ et phases à domicile
– Questionnez les artistes passés par vos dispositifs/résidences/tournées/tournages, etc.
pour avoir leur feedback
– Incluez un artiste parent dans votre comité de pilotage, votre CA, votre équipe de
coordination ou d’accueil.
– Créez un FAQ à l’attention des artistes parents, mettez à disposition des artistes une liste
des nounous, babysitters ou garderies de la région. Créez un accord avec l’école-la crèche
du quartier pour qu’ils acceptent d’accueillir les enfants d’artistes le temps de leur résidence.
– Créez une semaine/un mois/une période spécialement ouverte pour les artistes et leurs
familles
– Créez un « art camp», les enfants participent à un stage créatif pendant que les parents
sont en résidence.

Tout parent artiste peut avoir besoin de voyager avec son (ses) enfant(s), voire un.e
partenaire ou un autre accompagnateur⸱ice, parlez-en et si besoin, prévoyez-le.

– Prévoir la possibilité d’un billet supplémentaire pour l’accompagnateur⸱ice ou/et l’enfant.
– Considérez qu’un véhicule ou défraiement kilométrique puisse être nécessaire pour un ou
des parents

AGE/IMPACT DE LA PARENTALITÉ

Repensez ou supprimez les limites d’âge pour les résidences et les prix afin d’inclure les artistes dont la carrière a été interrompue par la grossesse/parentalité.

N’analysez pas les lacunes sur un CV comme un manque d’engagement ou d’effort

Les carrières des artistes se présentent sous de nombreuses formes et sont interrompues
pour de multiples raisons, dont la parentalité.
Les artistes émergent⸱e⸱s ne sont pas toujours celles et ceux qui ont obtenu leur diplôme
le plus récemment.

Créer des occasions de visibiliser le travail/les œuvres des artistes parents

LE CORPS DE L’ARTISTE-OUTIL DE TRAVAIL

Interrogez vos biais, vos attentes, votre rapport au corps de l’artiste.

En tant qu’employeur/euse vous collaborez avec des danseur⸱euse⸱s, circassien⸱ne⸱s,
performeur⸱euse⸱s etc. Prenez conscience des attentes que vous avez envers
les corps en termes esthétiques et performatifs. (corps disponibles, performants,
non cernés, minces…) Prenez le temps d’en discuter avec/au sein de l’équipe artistique.

ANNEXE

Nous nous sommes interrogé⸱e⸱s sur ce que l’institution peut faire pour être plus inclusive
de la réalité de l’artiste parent.
Si on retourne la question : qu’est-ce que l’artiste parent peut faire vis-à-vis des institutions?
– Communiquer sur les besoins et envies en tant que parent
– Partager les expériences positives vécues, l’impact de la prise en compte de la réalité de
l’artiste parent dans le cadre d’un projet, d’une résidence
– Partager liens et ressources
– Valoriser ses périodes de parentalité et les compétences acquises sur son CV
Quels outils pour se solidariser entre artistes-parents?
– Plateforme d’entraide : prêt de matériel, échange de bons plans, proposition ou demande
de garde d’enfant
– Des rendez-vous mensuels, gouters de parentalité ou toute opportunité de se retrouver
pour échanger autour des réalités vécues.
Quels outils pourraient être créés/financés?
– Une école mobile : Un bus aménagé, qui fait école-garderie, avec une ou des personnes
compétentes. Que les compagnies/artistes peuvent réserver pour certaines périodes.
– Un label «parent-friendly», pour les lieux qui ont fait des aménagements/adaptations et
tiennent compte de la réalité de l’artiste parent

Remerciements à tous les participants et à nos partenaires.

Une initiative de la Compagnie MAPS, avec le soutien de la ministre de la Culture de la
Fédération Wallonie-Bruxelles, d’Alter Egales, la Chaufferie-Acte1, le CED-WB et la Bellone.
En partenariat avec la CCTA, le BAMP et la Maison Poème.

FILS DE BÂTARD

Conception et interprétation Emmanuel De Candido / Complices de scène Orphise Labarbe et Clément Papin / Co-mise en scène   Emmanuel De Candido et  Olivier Lenel / Création musicale François Sauveur et Pierre Constant / Scénographie Sarah De Battice / Soutien dramaturgique Stéphanie Mangez et Caroline Godart / Costumes et accessoires Cinzia Derom et Patrick Gautron / Mouvement Jean Pavageau / Remerciements Gaëlle Solal et Jean-Marie Piemme

CRÉATION AU THÉÂTRE POCHE DE BRUXELLES : 6 > 24 février 2024

BANCS D’ESSAI ET AVANT-PREMIÈRE AU FESTIVAL TRAJECTOIRES (CARROS) : 25 > 26 janvier 2024

⭐️⭐️⭐️⭐️ LA LIBRE BELGIQUE – « Emmanuel De Candido souffle, peu à peu, sur la salle, la gratitude, la tendresse, le chagrin, les remords, la joie pour cette maman qui a toujours préféré l’ombre à la lumière. Musique, chants, mime, danse exaltent l’émotion. On est pris au cœur, aux tripes. Ce qu’on vit là est saisissant, poignant. Immanquable. »

RTBF – « Une enquête humaine profondément émouvante (…) Emmanuel livre une prestation pleine de vie au rythme frénétique et mêle avec justesse l’humour, la colère et la tendresse. Sur scène, Orphise Larbarbe, musicienne au talent époustouflant, accompagne la narration d’une musique envoûtante. Tandis que Clément Papin met en lumière les moindres zones d’ombre d’une histoire profondément émouvante. »

⭐️⭐️⭐️ LE SOIR – « Musique live, mime, slam : le spectacle se déploie comme une puissante pulsation narrative. Beau et hors du commun. (…) Puzzle composé de subtils leitmotivs, FILS DE BÂTARD célèbre, avant tout, la tendresse, bordel ! »

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« Si tu pouvais recommencer un instant de ton existence, un seul, pour transformer ta vie, est-ce que tu sais quel instant tu choisirais ? »

C’est l’histoire vraie d’un fils qui part à la recherche de son père sur un coup de tête. Sauf que son père est mort il y a 15 ans et qu’il n’a jamais vécu avec lui. Dans les mains du fils, il reste trois cartes : une carte du Congo, d’Antarctique et de Libye. Trois pays où son père a vécu et travaillé. Carnet en main, le fils prend la route…

Derrière le récit incroyable du père absent, c’est peu à peu la vie et la mort d’une maman solo qui se dévoile, une femme discrète mais révolutionnaire, à sa façon… Ce faux seul-en-scène alterne tendresse, colère et humour, et rend un hommage vibrant aux héroïnes ordinaires.

Pour créer FILS DE BÂTARD, Emmanuel De Candido a enquêté et voyagé durant sept ans, traversé trois continents et près d’un siècle d’histoire. Entre les chants d’indépendance congolais et les vents polaires, entre l’euthanasie ratée de sa mère et la naissance de son fils, il trace une épopée fulgurante et intime qui déconstruit les notions de filiation, d’héritage et de virilité. 

Comme dans son précédent spectacle Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon ?, la Cie MAPS mêle performance théâtrale et enquête documentaire. De fausses pistes en révélations, le spectacle multiplie les surprises, orchestré par Olivier Lenel (co-mise en scène) et Stéphanie Mangez (dramaturgie), magnifié par deux complices de scène : Orphise Labarbe (guitare, voix & MPC) et Clément Papin (lumières  & manipulation technique à vue). 

Sur scène, Emmanuel De Candido et ses complices glissent d’une théâtralité à l’autre : documentaire, théâtre de narration, musique, slam, mime, stand-up, marionnette géante et autofiction.

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Une coproduction de la Cie MAPS, du Théâtre de Poche, de l’ANCRE – Théâtre Royal, de la Charge du Rhinocéros, du Forum Jacques Prévert de Carros/Festival Trajectoires (FR), de la Coop et Shelterprod. Avec le soutien de Taxshelter.be, ING et du Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge. Soutiens en résidence & recherche: Chaufferie Acte-1, Centquatre (FR), Studios de Virecourt (FR), Théâtre National de Bruxelles – XS, Fondation Polaire Internationale/Station Princesse Elisabeth (BE & Antarctique), Cie Théâtre du Prisme (FR), LookIN’Out 2019, Festival de Liège, Fabrique de Théâtre, Le Séchoir (île de la Réunion), Centre Culturel d’Uccle, Théâtre du Parc, Maison de la Création de Bockstael, Point Zéro, la Vénerie, le BAMP, le CWB de Kinshasa (Congo RDC), Résidence Enfants Admis / Cie MAPS, Collectif CBO.

photos de scène : Lara Herbinia

LA FRICHE (résidences / recherche fondamentale)

Espace plateau – CBO

Dans nos espaces de travail du CBO / MAPS (Jette), nous mutualisons nos moyens pour que d’autres artistes invité.e.s profitent d’espaces-temps de recherche fondamentale.

L’Espace MAPS au CBO comprend des espaces-bureaux en co-working, une salle de répétition et un foyer.

APPEL A CANDIDATURE 2024 : FORMULAIRE EN LIGNE ICI (JUSQU’AU 15 MARS)

En 2022, nous avons accueilli trois autrices-créatrices : Pamela Ghislain, Nerina Cocchi et Line Guellati

EN RESIDENCE septembre – décembre 2022

PAMELA GHISLAIN – « Simone »

Simone / Pamela Ghislain

Auteure, comédienne et metteuse en scène, Pamela Ghislain crée, en 2018, la compagnie Kaori pour produire son projet d’écriture au théâtre, La trilogie du cri. Cette trilogie regroupe trois cris, trois trajectoires de femmes. Anna, premier volet de la trilogie, est actuellement en tournée et aborde, notamment, la thématique du consentement.

Lune, second volet, est édité en septembre chez Lansman. La création du spectacle est prévue pour octobre 2023 au Rideau de Bruxelles.

En 2021, Pamela est lauréate de la Bourse Découverte de la fédération Wallonie-Bruxelles pour l’écriture de son premier roman, Entière, en cours d’écriture.

Simone clôturera la trilogie du cri de Pamela Ghislain. Un autre cri, vital, pour aborder différents tabous de la parentalité tels que la pression d’être parent, le non-désir d’enfant, l’impossibilité d’en avoir et le deuil périnatal. Avec toujours cette même volonté de la trilogie, de questionner, ouvrir une parole, amener plus de complexité dans nos rapports et déconstruire encore et toujours la société dans laquelle on évolue ensemble.

NERINA COCCHI – « On se trimballe tous quelque chose » (titre provisoire)

Nerina Cocchi / On se trimballe tous quelque chose (titre povisoire) / photo : Andrea Messana

Après des études en théâtre au trois bouts du monde – Eswatini, les Etats-Unis et Paris – Nerina Cocchi s’établit à Bruxelles en 2012. Artiste et traductrice, elle travaille en français, italien et anglais, et développe une pratique qui mêle la participation du public à une volonté de faire ressortir l’extraordinaire de l’ordinaire. Artiste en résidence au Centre Culturel de Jette en 2016-17 et 2020-21, elle se réjouit de ce temps de travail au CBO pour continuer à tisser son rapport avec ce territoire.

« On se trimballe tous quelque chose » (titre provisoire) – En juin 2019, Nerina part en Arctique pour un voyage de deux semaines avec 30 artistes à bord d’un bateau à voile. Face au « vide » de ce paysage, elle vit le deuil de la perte de sa grand-mère. En même temps, sur la banquise, c’est elle-même, l’adulte qu’elle est devenue au fil des voyages et des années, qu’elle découvre. Comment transforme-t-on une histoire intime en une forme qui touche à ce qu’est être femme aujourd’hui ? Quelles métaphores pour la mémoire, mais aussi pour l’oubli, pour apprendre à laisser aller ?

LINE GUELLATI – « J’ai les bleus de l’orage »

J’ai les bleus de l’orage / photo : Line Guellati

Line Guellati s’est formée comme comédienne en France, au Québec et en Belgique. Line est diplômée de l’ESACT en 2010 et poursuit une formation à la pro- duction à Théâtre & Publics à Liège. Elle monte et joue dans Garuma ! d’Ad de bont m.s de J-M. Van den Eeyden, What a Wonderful World adaptation de l’Ours de Tchékov, m.s de Imad Fijjaj, cie Ter- minus des arts. Elle monte également Autrices avec Elsa Poisot, m.s de Layla Nabulsi. En 2012 elle co-fonde le collectif bruxellois Darouri Express duquel plu- sieurs projets se créent. Elle joue notamment dans Myzo ! écrit et m.s par Camille Husson, pièce reconnue « d’utilité publique » par la FWB. Dans des courts métrages dont Les Sexes faibles de et avec Pitcho Womba Konga. Elle met en scène Baby Boom, Boom et L’Écrivain publique de et avec Mohamed Guellati, La liste de ce que nous étions de Céline de Bo (en cours de création). Elle assiste Jean-Michel Van den Eeyden dans ses mises en scène Un Homme Debout et La Route du Levant de Dominique Ziegler et mène plusieurs mises en scène et écritures théâtrales avec diffé- rents groupes (écoles en Wallonie et communes bruxelloises, centres Culturel L’Entrela’ et l’Espace Toots, le Théâtre de la Montagne Magique entre autre).

La société a fait d’Élane un poids car pour elle, Élane ne produit rien. Pourtant, Élane sait lire dans les atomes. Contourner des obstacles qui nous sont invisibles. Raconter des blagues extra-ordinaires. Inventer des tubes meilleurs qu’à la radio. Retracer au ralenti la chute d’un objet pour voir comment il est tombé. Tendre ou détendre l’atmosphère en une seconde et demie. Élane se fiche des modes d’emploi et de ce que le monde décide. Élane est.

J’ai les bleus de l’orage est une pièce kaléidoscope qui dévoile des morceaux de vie d’Élane né.e grâce au
diagnostic de schizophrénie.

(Photo – Antarctique /Pingvinane : les biologistes étudient les micro- organismes qu’ils trouvent sous les roches. Les vivants, fragilisés par le milieu extrême, doivent leur survie aux procédés de « symbiose ».)

Être artiste et parent / journée de réflexion à la Bellone

PROCHAINE JOURNEE : 26 septembre 2023 / LA BELLONE

PRESSE AU SUJET DE NOTRE INITIATIVE :

RTBF / Daphnée Van Ossel – « Artiste ou parent ? Le dilemme cornélien » https://www.rtbf.be/article/artiste-ou-parent-le-dilemme-cornelien-11065936

THE BRUSSELS TIME – « Finding solutions to childcare in the performing arts industry » https://www.brusselstimes.com/290867/finding-solutions-to-childcare-in-the-performing-arts-industry

LE LIGUEUR / Michel Torrekens – Être mère et artiste : un défi » https://leligueur.be/article/etre-mere-et-artiste-un-defi

Emission « Monts des Arts » de David Courier, 22 septembre 2022, en présence de Stéphanie Mangez et Emmanuel De Candido (Cie MAPS)

🗓️ Le dernier rendez-vous se tenait le 4 octobre 2022 à la Bellone. 9.30-16.30. https://www.billetweb.fr/tre-artiste-et-parent /

Alors que le secteur des arts de la scène se vit comme avant-gardiste et prescripteur de tendances, la question de la parentalité des artistes est un « impensé », ce qui provoque souvent un grand désarroi chez les interprètes et créateur.ices qui choisissent d’avoir un enfant/des enfants. 👨‍👨‍👦‍👦👩‍👧

Comment le choix de devenir parent impacte une trajectoire professionnelle quand on est comédien.ne/ scénographe? Qu’est-ce qui pourrait être mis en place pour favoriser la conciliation vie privée et professionnelle dans le spectacle vivant?

La Compagnie MAPS vous convie à une journée de réflexion, au cours de laquelle s’alterneront témoignages d’artistes, paroles d’expert.e.s et échanges avec le public.

Avec, entre autres :

Dr Laurie Hanquinet — Chargée de cours en sociologie, (ULB) et Dr Carla Mascia – Postdoctorante en sociologie, (ULB) qui partageront les premiers constats de l’enquête InequalArts sur les arts du spectacle en FWB. Quand le corps entre en scène : l’impact de la maternité sur les carrières.

Jeanne Astruc— Co-fondatrice de la SCIC RAVIV [Le réseau des arts vivants] et de &Cie(s) (Toulouse) racontera son parcours et les différentes initiatives qu’elle a mises en place pour favoriser la conciliation vie privée/professionnelle dans le spectacle vivant.

Laurence Van Goethem — à l’initiative du podcast « maman est une artiste ».

Stéphanie Mangez / Emmanuel De Candido (Cie MAPS) — qui organise les résidences d’écriture enfants admis.

Une journée rendue possible grâce à la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’aide de nos partenaires La Chaufferie-Acte 1 , Ced WB , La Bellone , Ecarlate La Compagnie et la CCTA – Chambre des Compagnies du Théâtre Adulte.

#artisteparent #parcoursprofessionnel #maternité #résidenceenfantsadmis #conciliationtravailfamille #horairesdécalés #tournées

Photo : Moïse Micin

Un pays sans rivière

CRÉATION THÉÂTRE NATIONAL (Bruxelles) / FESTIVAL XS

  • Jeudi 31.03.2022 – 20:45 
  • Vendredi 01.04.2022- 20:45 
  • Samedi 02.04.2022 – 20:45 

« Quand tes parents te racontent des histoires, cela façonne ta vision du monde. Combien de temps te faudra-t-il, une fois devenu adulte, pour comprendre cette mise en scène ? »

Dérouté par la crise sanitaire, la fermeture des frontières et la survenance d’enfants, Un pays sans rivière est un moment suspendu, un constat de violence, un besoin de douceur.

Durée 25 minutes

infos et réservation : cliquer ici

Marie Baudet – La Libre Belgique « Poursuivant la traversée de l’histoire singulière de son père, Emmanuel De Candido déploie en compagnie de Stéphanie Mangez et sa fille Joanne, l’histoire de l’homme-bison, que lui racontait inlassablement ce paternel si peu présent. Des images en illustrent les éléments sur base desquels – tandis que la fillette dessine « la suite de l’histoire » un casque sur les oreilles –, les adultes extrapolent ce que signifient la représentation, les racines, le lien, et comment une génération les transmet à la suivante. Un pays sans rivière n’est pas une étape de travail. « Ce que vous allez voir est définitif. C’est un cadeau », avait annoncé Emmanuel De Candido. Entre fiction, faits historiques et confidences, la Cie MAPS – avec une petite foule de complices en figuration onirique – questionne les images du monde que façonne la parole des parents. »

Distribution :
Architectes oniriques  : Emmanuel De Candido, Stéphanie Mangez, Olivier Lenel, Clément Papin, Mathieu Libion, Patrick Gautron, Cinzia Derom, Joanne Scheyvaerts 
Complices de rêve : Mathilde Rault, Pamela Ghislain, Anne-Cécile Chane-Tune, Réal Siellez, Anaïs Grandamy, Cécile Balate, Paul Mosseray, Sicaire Durieux, Pierre Haezaert, Luca Derom…
Escales et débarcadères
Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Cent-Quatre de Paris, Centre culturel d’Uccle, Théâtre de Poche, Rideau de Bruxelles, Point Zéro…

La Ronde Flamboyante – pièce (il)légitime d’un fils du colonialisme

– Deux tours de cadran, Monsieur Le Gouverneur, et votre tête roulera aux pieds de vos opposants. Je ne peux plus rien pour vous, mon ami, j’en suis navré.
             – Je trouverai l’argent. Nous assainirons les comptes en toute légalité.
– C’est impossible. Plus personne dans cette ville ne vous fait confiance.
             – Je n’ai pas besoin qu’ils me fassent confiance. J’ai besoin qu’ils me craignent.

* * * *

Création publique  4 avril 2023 – Théâtre des Martyrs

C’est l’histoire d’un vieux banquier qui doit quitter un pays qu’il aime comme un père abusif.
C’est l’histoire d’un jeune politicien qui cherche à rétablir les comptes financiers de sa ville avant les élections.
C’est l’histoire d’une opposante politique qui tente de cacher un cadavre gênant.
C’est l’histoire d’un ancien enfant-soldat, devenu jardinier, rattrapé par la violence des siens.
C’est l’histoire d’une jeune marchande dont l’homme vient d’être abandonné au fond d’un puits.
C’est l’histoire d’une dette circulaire, une dette qu’ils devront régler en deux nuits, une dette qui passe de main en main, gorgée de sang, de silence et de violence.
Tout commence par une énigme dont la résolution pourrait sauver les vivants et honorer les morts. 

Basée sur les entrevues et recherches qu’Emmanuel De Candido a effectuées en Sicile, en République Démocratique du Congo et sur l’île de la Réunion, cette fable raconte l’histoire d’une dette. Dans le contexte agressif de mondialisation capitaliste, la compagnie MAPS décrypte comment les mécanismes macro-économiques empoisonnent le vivre ensemble et fracassent des vies. L’écriture emprunte à Schnitzler son principe de « ronde » et s’inspire du thriller psychologique anglo-saxon comme de l’art du conte congolais.

Jeu Nadège OUÉDRAOGO, Hakim LOUK’MAN et Benoit VAN DORSLAER | mise en scène Olivier LENEL | Texte et dramaturgie Emmanuel DE CANDIDO | scénographie Arnaud VERLEY | costumes Carine DUARTE et Cinzia DEROM | création lumières et régie Clément PAPIN | création sonore et musicale Milena KIPFMÜLLER et Klaus JANEK | travail physique et chorégraphique Anne-Cécile CHANE-TUNE | assistanat à la mise en scène Stéphanie MANGEZ | Remerciements particuliers aux artistes ayant contribué aux premières lectures / étapes de création : Sanders LORENA, Catherine MESTOUSSIS, Marie DIABY, Damien DE DOBBELEER, François EBOUÉLÉ, Anne SYLVAIN, , Carole KAREMERA, Thierry HELLIN, Frédéric LUBANSU, Denis MPUNGA, Jean-Marie PIEMME

Première étape de création : Festival Emulation 2021 / Théâtre de Liège

Pièce lauréate du Prix des Ecrivains Associés du Théâtre et de la Bourse Beaumarchais-SACD, publié aux Editions Les Cygnes

Production Compagnie MAPS Coproduction Théâtre de Liège (be), Théâtre des Martyrs (be) Diffusion La Charge du Rhinocéros (be) Soutiens Centre Culturel de Verviers (be), Rideau de Bruxelles (be), La Chartreuse – Centre National des Ecritures du Spectacle (fr), Centre des Ecritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles (be), La Chaufferie Acte-1 (be), Wallonie Bruxelles-International (be), Studios de Virecourt (fr), Promotion des Lettres Wallonie-Bruxelles (be), Wallonie-Bruxelles International (be), Théâtre Varia (be) Avec l’aide du Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique et de Inver Tax Shelter et de la Fédération Wallonie-Théâtre / Service Théâtre Remerciements La Bellone – Maison du Spectacle (be), Jean-Marie Piemme, Sanders Lorena, Catherine Mestoussis, Parcours asbl (be), le Poche (be), le Centre Culturel de Rochefort (be).

« Un texte puissant » L’ECHO

« Un distribution sans faille dans un décor étonnant » LE SOIR

« Un final participatif hors du commun qui arrachera quelques frissons » NEW SMILE

« La Cie MAPS remet de l’humain, du théâtre et du récit dans l’économie. » LA LIBRE

« Une tirade puissante qui restera dans les mémoires » FOCUS VIF

photo couverture : Gaël Galeux

Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon ?

Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon ?

de/avec Emmanuel De Candido et Pierre Solot 

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Production : Compagnie MAPS, Théâtre de la Vie, Atelier 210. 
Prochaines représentations : Voir agenda (cliquez ici)
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  • Prix du Label I.M.P.A.C.T. / Bruxelles 2021 (anciennement « Label d’Utilité Publique »)
  • Prix des Lycéens au Festival Impatience / Paris 2020
  • Festival de Liège – Sélection 2019
  • Nomination Prix Maeterlinck de la Critique 2019 « meilleure découverte »

LE CANARD ENCHAÎNÉ – « On n’en dira pas plus : c’est magistral » Jean-Luc Porquet

TÉLÉRAMA –  » Un ping-pong drolatique, futé et huilé comme un jeu de société.  » Fabienne Pascaud

L’HUMANITÉ – « A la fois drôle et efficace, effrayant aussi tant le réel rattrape et dépasse le virtuel. » – Marie-José Sirach

LE POINT – « Une enquête théâtrale passionnante. Une pièce à tiroirs qui nous interroge sur les affres du monde numérique. »

⭐️⭐️⭐️⭐️ LE SOIR – « Le duo construit une devinette fascinante, où tout finit par s’imbriquer avec génie. Piano, vidéo, rayons ultra-violets, karaoké, bruitages : impossible de citer toutes les digressions qui, en plus de poser des questions existentielles, dressent le portrait d’une génération, née dans les années 80, tellement saturée de clics numériques – select your music, select your food, select your game – qu’elle en débranche parfois son âme. » Catherine Makereel (lire la suite)

⭐️⭐️⭐️ LA LIBRE BELGIQUE – « Une œuvre utile et ludique, intelligente, drôle, grave, voire déstabilisante. (…) Un récit à clef, un puzzle critique de l’hyperconnexion, diablement efficace dans la forme, passionnant dans le fond. » Marie Baudet (lire la suite)

⭐️⭐️⭐️⭐️ L’ECHO – « À la fin de la démonstration, le sourire se fige et fait place à l’effroi dans un crescendo redoutable… » Bernard Roisin (lire la suite)

⭐️⭐️⭐️ RTBF – « On ne peut qu’admirer le travail en parfaite complicité de ces deux artistes qui se connaissent depuis belle lurette et ont souvent conjugué leurs talents » Dominique Mussche (lire la suite)

FOCUS VIF – « Magistral (…), intelligent, drôle et glaçant tout à la fois !  »  Estelle Spoto (lire la suite).

POUR ALLER PLUS LOIN… (Téléchargez l’interview de Pierre Alonso, journaliste à Libération – Cliquez ici)

« La scène se passe dans un Café Starbucks. Les clients profitent d’une ambiance lounge un peu bas de gamme, idéale pour bavarder autour d’une boisson chaude choisie parmi une large sélection. Jessica et Brandon se sont installés au fond du café, à côté de la baie vitrée. Et c’est là que Jessica a cette phrase terrible : Brandon, ou bien tu me parles, ou bien je te quitte…

On préfère vous griller le suspens tout de suite : Jessica va quitter Brandon ! Il faut nous excuser mais c’est le principe d’une tragédie, tu connais la fin dès le début. Nous, ce qu’on veut, c’est comprendre « pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon ? ». Et pour cela il faut comprendre qui est Brandon et plus précisément quel est le monde de Brandon ? Car c’est dans ce monde que se trouve l’énigme, et c’est dans ce monde que se trouve la solution… »

Ce drame, d’apparence aussi insignifiant qu’universel, est le démarrage d’une enquête théâtrale qui nous emmène sur les traces et dans l’univers d’un pilote de drone devenu lanceur d’alerte. En s’emparant avec dérision d’outils numériques variés (jeux vidéos, projections, musique digitale…), en passant d’une conférence gesticulée au récit tragique de Brandon, Emmanuel De Candido et Pierre Solot reconstruisent en direct le puzzle biographique d’un « digital native » dont chaque pièce aborde, l’air de rien, les notions complexes d’une société hyperconnectée : réalité, virtualité, fiction, vérité, guerre propre, pouvoir fascinant des médias… 

Concepteurs : Emmanuel De Candido et Pierre Solot / Co-mise en scène : Olivier Lenel / Interprètes : Emmanuel De Candido et Pierre Solot en alternance avec Benjamin Laurent / Créateur lumières et directeur technique: Clément Papin / Scénographe et assistante plateau: Marie-Christine Meunier / Conseiller artistique : Zoumana Meïté / Création et dramaturgie sonore: Milena Kipfmüller / Conseils vidéo: Lou Galopa / Costumes: Perrine Langlais / Régie en tournée et renfort régie : Anthony Vanderborght et Mathieu Libion / Chargée de médiation : Milena Valachs (Label IMPACT)

Création au THÉÂTRE DE LA VIE (Bruxelles) :  4 décembre 2018

Coproduction : Compagnie MAPS, Théâtre de la Vie et Atelier 210 | Diffusion : Charge du Rhinocéros | Soutiens : Conservatoire de Namur, L’Escaut, BRASS – Centre Culturel de Forest, Libitum – Ad Lib, Fabrique de Théâtre – Service des Arts de la Scène de la Province du Hainaut, Festival de Liège, LookIN’Out, La Chaufferie Acte-1, Les Doms, Les Studios de Virecourt (France), asbl Duo Solot. | Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre, Label IMPACT (Cocof/FWB), La Concertation asbl | En coproduction avec La Coop asbl et Shelter Prod, avec le soutien de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge.

Crédit photo : Lionel Devuyst

Contact diffusion : La Charge du Rhinocéros  / diffusion@chargedurhinoceros.be

Pierre Solot / Emmanuel De Candido (crédits : Nicolas Verfaillie)

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WORKSHOP ECRITURE – Rêverie Commune

Rêverie commune

Accès libre
Réservations : info@midisdelapoesie.be

Rêverie commune

Workshop & performance

10 juin 2022 à 19h rue d’Écosse 30, 1060 Bruxelles

Une soirée de performance avec les artistes ayant participé au workshop « Rêverie Commune » à la MAISON POEME.

La Maison poème |Midis de la poésie -FrancoFaune et la compagnie MAPS lancent un appel à participation, ouvert à 6 artistes (plasticien.ne, musicien.ne, slameur.se, comédien.ne, auteur.e) intéressé·e·s par l’écriture textuelle et performative. Les artistes, encadré.e.s par les auteurices de la compagnie MAPS, sont amené·e·s à aller à la rencontre des habitant·e·s du quartier et à composer une rêverie, qu’iels performeront sur scène en présence des personnes avec lesquelles iels auront échangé. Cette «Rêverie commune» est un projet artistique et social, qui vise à renouer le lien social, à remettre de la poésie au cœur de la vie des citoyen·ne·s, à stimuler l’imagination collective et à rêver le futur.

La Compagnie MAPS est un collectif de création théâtrale résolument porté sur les questions de société et les nouvelles écritures. Trait singulier, elle rassemble trois auteurices –comédien·ne·s –metteur·euse·s en scène aux expériences variées : Stéphanie Mangez, Emmanuel De Candido et Olivier Lenel.

La Maison poème | Midis de la poésie – Francofaune et la Compagnie MAPS a lancé un appel à participation, ouvert à 6 artistes émergent.e.s intéressé.e.s par l’écriture textuelle et performative.

Les artistes, encadré.e.s par la compagnie MAPS, seront amené.e.s à interroger les habitant.e.s sur leurs rêves et à composer des textes qui s’inspirent librement de ces rencontres. Cet atelier s’inscrit dans le projet Rêverie Commune, mené pendant le confinement par la Compagnie MAPS.

Dans le cadre de ce workshop de deux jours, les artistes aborderont les concepts d’écriture du réel, de l’immédiateté et la transmission sur un plateau d’une expérience vécue.

Le 10 juin, à l’occasion de la soirée mettant en valeur les rêveries conçues ces deux dernières années, les participant.e.s seront invités à partager sur scène le résultat de cet atelier expérimental, convivial et festif.

Les encadrant.e.s :

Stéphanie Mangez

Autrice et comédienne, diplômée du Conservatoire de Mons et de la faculté de droit à l’UCL. Elle a signé une dizaine de pièces (éditions Lansman) dont plusieurs sont traduites. Son dernier texte, Tom, est lauréat du prix Text’Enjeux et du prix littéraire francophone. En 2022, elle crée et joue Un pays sans rivière au XS Festival au Théâtre National. En 2021, elle cosigne le documentaire radiophonique La valise de Tom. Côté jeune public, elle crée et joue dans les spectacles de la Tête à l’Envers. Elle anime des ateliers d’écriture à destination de publics divers et encadre des auteurs lors de résidences d’écriture (Studios de Virecourt, Résidence Enfants admis). Elle est par ailleurs Bruxelloise, accro au chocolat noir, maman, à la recherche du temps perdu et très curieuse de savoir ce que sera la suite de cette bio.

Emmanuel De Candido 

Comédien, auteur et metteur en scène formé en philosophie à l’Université Libre de Bruxelles puis en art dramatique à l’ESAD (École Nationale de Paris). En tant que comédien, il a notamment travaillé aux côtés de Philippe Beheydt, Lorent Wanson, Frédéric Dussenne, Joëlle Cattino et Roland Mahauden. De retour en Belgique, il fonde la Compagnie MAPS, avec laquelle il crée le festival de pièces iraniennes UNTITLED après plusieurs voyages en Iran, Un fleuve à la frontière et Exils 1914 (éd. Lansman). Son premier projet personnel Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon? est créé en 2018 au Théâtre de la Vie, en collaboration avec le Festival de Liège et l’Atelier 210 (Label IMPACT 2021, Prix des Lycéens Festival Impatience Paris 2020, nomination Prix Maeterlinck de la Critique belge 2019). Après plusieurs enquêtes de terrain en Europe, en Afrique et en Antarctique, il écrit La Ronde Flamboyante — pièce (il) légitime d’un fils du colonialisme (Prix français des E.A.T., Bourse Beaumarchais, La Chartreuse CNES, éd. Les Cygnes) qui est mis en scène en avant-première au Théâtre de Liège (Émulation 2021), et développe le projet Tu seras un homme mon fils — titre provisoire avec le soutien de la Chaufferie Acte-1 et de la FWB. En 2022 il est également invité au Théâtre National (XS) pour y créer Un pays sans rivière.

La Compagnie MAPS est un collectif de création théâtrale résolument porté sur les questions de société et les nouvelles écritures. La compagnie, outre les créations théâtrales, développe un programme de soutien aux auteur.e.s : Résidence de Virecourt, Résidence d’écriture enfants admis, projet Rêverie Commune, …

http://www.compagniemaps.com

Les conditions pour poser sa candidature au workshop Rêverie Commune:

– être inscrit.e dans un parcours artistique professionnel

– porter un intérêt à l’écriture textuelle

– être prêt.e à aller à la rencontre des gens

– être partant.e pour l’ensemble du processus= écriture et partage de texte en public

– être disponible aux dates proposées et s’engager à respecter les horaires proposés : 

Les 8 et 9 juin de 9 h 30 à 17 h. Le 10 juin à partir de 17 h.

– s’engager à réserver la période jusqu’à la clôture de l’appel à candidatures.

Le repas de midi est pris en charge.

Nous répondrons à tous les candidat.e.s. au plus tard le 10 mai.

Pour toute question : compagnie.maps@compagniemaps

Pour plus d’information sur le projet général Rêverie Commune réalisé ces deux dernières années : https://compagniemaps.com/2015/04/18/reverie-commune/