Dans nos espaces de travail du CBO / MAPS (Jette), nous mutualisons nos moyens pour que d’autres artistes invité.e.s profitent d’espaces-temps de recherche fondamentale.
L’Espace MAPS au CBO comprend des espaces-bureaux en co-working, une salle de répétition et un foyer. En 2022, nous accueillerons les deux autrices-créatrices : Pamela Ghislain et Nerina Cocchi
EN RESIDENCE septembre – décembre 2022
PAMELA GHISLAIN – « Simone »
Auteure, comédienne et metteuse en scène, Pamela Ghislain crée, en 2018, la compagnie Kaori pour produire son projet d’écriture au théâtre, La trilogie du cri. Cette trilogie regroupe trois cris, trois trajectoires de femmes. Anna, premier volet de la trilogie, est actuellement en tournée et aborde, notamment, la thématique du consentement.
Lune, second volet, est édité en septembre chez Lansman. La création du spectacle est prévue pour octobre 2023 au Rideau de Bruxelles.
En 2021, Pamela est lauréate de la Bourse Découverte de la fédération Wallonie-Bruxelles pour l’écriture de son premier roman, Entière, en cours d’écriture.
Simone clôturera la trilogie du cri de Pamela Ghislain. Un autre cri, vital, pour aborder différents tabous de la parentalité tels que la pression d’être parent, le non-désir d’enfant, l’impossibilité d’en avoir et le deuil périnatal. Avec toujours cette même volonté de la trilogie, de questionner, ouvrir une parole, amener plus de complexité dans nos rapports et déconstruire encore et toujours la société dans laquelle on évolue ensemble.
NERINA COCCHI – « On se trimballe tous quelque chose » (titre provisoire)
Après des études en théâtre au trois bouts du monde – Eswatini, les Etats-Unis et Paris – Nerina Cocchi s’établit à Bruxelles en 2012. Artiste et traductrice, elle travaille en français, italien et anglais, et développe une pratique qui mêle la participation du public à une volonté de faire ressortir l’extraordinaire de l’ordinaire. Artiste en résidence au Centre Culturel de Jette en 2016-17 et 2020-21, elle se réjouit de ce temps de travail au CBO pour continuer à tisser son rapport avec ce territoire.
« On se trimballe tous quelque chose » (titre provisoire) – En juin 2019, Nerina part en Arctique pour un voyage de deux semaines avec 30 artistes à bord d’un bateau à voile. Face au « vide » de ce paysage, elle vit le deuil de la perte de sa grand-mère. En même temps, sur la banquise, c’est elle-même, l’adulte qu’elle est devenue au fil des voyages et des années, qu’elle découvre. Comment transforme-t-on une histoire intime en une forme qui touche à ce qu’est être femme aujourd’hui ? Quelles métaphores pour la mémoire, mais aussi pour l’oubli, pour apprendre à laisser aller ?
LINE GUELLATI – « J’ai les bleus de l’orage »
Line Guellati s’est formée comme comédienne en France, au Québec et en Belgique. Line est diplômée de l’ESACT en 2010 et poursuit une formation à la pro- duction à Théâtre & Publics à Liège. Elle monte et joue dans Garuma ! d’Ad de bont m.s de J-M. Van den Eeyden, What a Wonderful World adaptation de l’Ours de Tchékov, m.s de Imad Fijjaj, cie Ter- minus des arts. Elle monte également Autrices avec Elsa Poisot, m.s de Layla Nabulsi. En 2012 elle co-fonde le collectif bruxellois Darouri Express duquel plu- sieurs projets se créent. Elle joue notamment dans Myzo ! écrit et m.s par Camille Husson, pièce reconnue « d’utilité publique » par la FWB. Dans des courts métrages dont Les Sexes faibles de et avec Pitcho Womba Konga. Elle met en scène Baby Boom, Boom et L’Écrivain publique de et avec Mohamed Guellati, La liste de ce que nous étions de Céline de Bo (en cours de création). Elle assiste Jean-Michel Van den Eeyden dans ses mises en scène Un Homme Debout et La Route du Levant de Dominique Ziegler et mène plusieurs mises en scène et écritures théâtrales avec diffé- rents groupes (écoles en Wallonie et communes bruxelloises, centres Culturel L’Entrela’ et l’Espace Toots, le Théâtre de la Montagne Magique entre autre).
La société a fait d’Élane un poids car pour elle, Élane ne produit rien. Pourtant, Élane sait lire dans les atomes. Contourner des obstacles qui nous sont invisibles. Raconter des blagues extra-ordinaires. Inventer des tubes meilleurs qu’à la radio. Retracer au ralenti la chute d’un objet pour voir comment il est tombé. Tendre ou détendre l’atmosphère en une seconde et demie. Élane se fiche des modes d’emploi et de ce que le monde décide. Élane est.
J’ai les bleus de l’orage est une pièce kaléidoscope qui dévoile des morceaux de vie d’Élane né.e grâce au
diagnostic de schizophrénie.
(Photo – Antarctique /Pingvinane : les biologistes étudient les micro- organismes qu’ils trouvent sous les roches. Les vivants, fragilisés par le milieu extrême, doivent leur survie aux procédés de « symbiose ».)